Introduction et Facultés du dauphin
La recherche de nourriture est facilitée par une forme d'un sonar semblable à l’ écholocation: les dauphins localisent des objets en produisant des sons et les l' »écoutent » en l'écho.
La plus part des ondes sonores sont transmises à l'oreille interne grâce à la mâchoire
inférieure. Le chercheur Pack Herman a démontré que les Tursiops sont en mesure
d'extraire des informations et de les façonner telle une image, suggérant que les
dauphins soient en mesure de former un image, de la visualiser même avec une visibilité
nulle.
Les dauphins ont également une vision développée. Les yeux sont situés sur
les côtés de la tête et ont un « tapetum lucidum », ou « reflétant lentille », ce
qui facilite la vision sous une lumière réduite.
En revanche, leur sens de l'odorat
est très pauvres. Les nerfs olfactifs ainsi que le lobe olfactif dans le cerveau
sont manquants. Leur sens du goût n'a pas été bien étudiés, bien que les dauphins
ont été démontrés étant capable de détecter le différence entre le salé, le sucré,
les acides (acide citrique) . Certains animaux en captivité ont des préférences pour
les types de poissons mais il n'est pas certain que cette préférence soit interprétée
par le goût.
Les sifflets, et le langage corporel sont les principaux signes de communication
quantifiable chez le Tursiops. Il existe visiblement un langage du corps (saut hors
de l'eau, morsures, slapper queue à la surface de l'eau...) Tous ces gestes sont
un moyen pour le dauphin de transmettre des messages. Les sons et les gestes que
produisent les dauphins les aident à garder la trace des autres dauphins dans le
groupe ou certainement plus loin pour des questions d’interactions comme la chasse
en groupe.
Les dauphins produisent des sons avec six sacs aériens situés près de leur évent (les dauphins n'ont pas de cordes vocales). Chaque animal a un caractère modulé en fréquence, la signature du dauphin en quelque sorte. John Lilly dans les années 1950 évoque le "langage des dauphins".
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John C. Lilly était un médecin, biophysicien, neuroscientifique, et inventeur et spécialiste dans l'étude de la conscience. Il a grandi dans le Minnesota et a obtenu son premier diplôme en 1938. Il a étudié à l'école de médecine de Dartmouth et il a obtenu son M.D. de l'University of Pennsylvania School of Medicine en 1942. Il a ensuite étudié la biophysique et la psychanalyse et a enseigné à l'Université de Pennsylvanie de 1942 à 1956.Le jour du Dauphin (1973). Voir dauphins militaires
Au dela du réel (1980), dans lequel les scientifiques explorent la mémoire génétique
grâce à la conjugaison de l'isolement et l’utilisation de drogues.
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Page Web à traduire
John, C.Lilly,
pionnier de la communication homme-
A la suite de l 'expérience vécue avec les dauphins des Embiez, beaucoup de questions m 'étaient apparues comme une nouvelle étape dans ma vie “delphine”. Chaque question demande un réponse qui elle même demande un engagement supplémentaire de ma part. Je n 'aurais jamais toutes les réponses et c 'est tant mieux ainsi. Mais désormais je sais que je ne serais plus seul à m 'interroger sur notre relation avec les dauphins. Car ce qui faisait la spécificité de l 'expérience des Embiez étaient la présence de scientifiques océanographes et d 'un cameraman lors du “coup de l 'hameçon”. Ils apportaient la crédibilité à l 'aventure et ils avaient témoigné le fait lors de conférences ou de parutions scientifiques. Quant au cameraman (venu du ciel!) , sa participation me permet encore de convaincre les derniers septiques.
C 'est en visionnant les images vidéo du sauvetage de “Pointe noire” que d 'autres
scientifiques aux horizons différents prirent la décision d 'étudier le phénomène
de communication. C 'est au laboratoire “Parole et langage” de l 'Université de Aix
en Provence que j 'ai rencontré des chercheurs ouvert à toutes les possibilités d
'études. Le plus surprenant est qu’ils sont d 'avis de construire un projet autour
de la télépathie entre l 'homme et le dauphin. Mais pour que toute étude soit possible,
il faut que les éléments observés puissent être quantifiable. Ce dernier critère
nous obligera alors à travailler dans les premiers temps avec des dauphins en captivité.
Ce sera le prix pour espérer prolonger l 'étude avec des animaux en totale liberté.
Survient alors un épineux problème d 'éthique: peut on utiliser les dauphins captifs
pour des raisons scientifiques? Et le travail proposé pourra t'il devenir une activité
ludique pour ces animaux? Qu 'arrivera t 'il à ces animaux après la fin de l 'expérience?
Quel sera leur quotidien? Et quels seraient les intérêts dont pourraient bénéficier
les dauphins en général d 'une telle démarche? Si nous pourrions prouver de manière
scientifique la communication extra-
Lorsque dans les années 1950 les chercheurs ont découverts les formidables capacités des cétacés, nous les avons capturé, enfermé, dressé pour servir l 'espèce humaine dans de nombreux domaines civils et militaires.
Mais découvrir qu 'une communication élaborée est possible pourrait aussi servir
le monde sauvage et toutes les espèces animales de ce monde. Avant le démantèlement
de l 'ex URSS, l 'armée soviétique avait grandement avancé dans ce domaine. Mais
dès que les financements ne suivirent plus, le ministère de la défense coupa net
toute recherche sur les cétacés. Cette cassure entraîna la “libération sauvage” (si
on peut dire!) de plusieurs centaines de cétacés dont des dauphins, des globicéphales
et des bélougas. On retrouvait dans un petit port de Turquie , un bélouga qui quémandait
de la nourriture parmi les pêcheurs. Une baleine blanche en Turquie! D 'autres cétacés
ont été vendu pour des parcs aquatiques, les autres ont du certainement être éliminés.
Fin de la recherche soviétique sur la communication inter-
Extraits du livre et traduit de l’allemand « Die Botscaft der delfine »
Le point de vue de Eric Demay (auteur, spécialiste des dauphins)
On m’a souvent demandé comment j’avais pu communiquer aussi facilement avec le dauphin
bleu et blanc « Pointe noire » aux Embiez.. Depuis la rencontre avec les premiers
dauphins en Australie, j’avais été troublé, du moins interpellé, par des phénomènes
assez étranges. Il me semblait parfois que les dauphins devinaient mes pensées. Alors
que je ne connaissais pas grand chose sur ces animaux, je profitais de l’occasion
de travailler avec des spécialistes vétérinaires australiens en contact quotidien
avec les delphinidés pour apprendre quelles étaient les possibilités physiologiques
de ces curieux animaux. Nous supposons que le SONAR des dauphins est d’une extrême
précision, peut être même d’une forme qui pourrait dépasser notre imagination. Ce
sonar (ou cette échographie)qui chez nous se représente sous forme électrique sur
un écran en simple 2D pourrait chez le dauphin se former de couleurs, de formes ou
d’autres fonctions animatrices dont nous ignorons encore l’existence, tout n’est
pas quantifiable et visible pour nos pauvres sens d’être humain. De ce fait, lorsque
un dauphin nous « sonde » que voit t’il vraiment? Pour en avoir longtemps discuter
avec des spécialistes en neurologie comme Roger Vielgus qui réalise et produit des
documentaires sur les fonctions du cerveau, j’imagine que notre cerveau a plusieurs
possibilités d’envisager l’environnement qui nous entoure. Nous pouvons penser de
deux façons bien distinctes: penser d’une chose et la « parler » dans notre tête,
ou en faire une image très précise quelque part dans notre cerveau. C’est ce que
font les sportifs de haut niveau en sophrologie, en auto-